La charte graphique, LE document essentiel pour une image de marque cohérente. C’est le chef d’orchestre de ton identité visuelle, le guide de ton univers de marque, l’indispensable pour renvoyer la bonne image. Parce qu’avoir une identité visuelle ne suffit pas. Si tu ne sais pas comment l’utiliser : c’est le désastre assuré. Aujourd’hui, je t’explique qu’est-ce qu’une charte graphique, pourquoi en avoir une mais aussi quoi mettre de dedans.
Le rôle d’une charte graphique, est de guider les designers et graphistes à utiliser une identité visuelle sans faute. Le document permet de comprendre l’univers visuel mais surtout de l’appliquer avec justesse.
Ainsi, la fonction d’une charte graphique est de s’assurer de la bonne utilisation d’une identité visuelle.
Concrètement, une charte graphique c’est un document PDF (ou un document interactif sur le web : c'est de plus en plus courant pour les multinationales).
En fonction des entreprises et de leur développement en terme de communication et d’image de marque, le nombre de page de cette dernière peut varier énormément. En moyenne, une charte graphique fait entre 40 et 60 pages. Mais pour de très grosses entreprises aux multisupports, cela peut aller à bien plus de 100 pages.
La charte graphique, c’est le document qui récapitule toutes les règles graphiques d’une identité visuelle. Dedans, chaque point est détaillé : logos, couleurs, typographies, assets visuels…
Pour chaque aspect d’une identité, le designer qui rédige la charte graphique développe comment l’utiliser. La taille, la couleur, sur quel fond, et quel support…
La charte graphique permet de cadrer l’identité visuelle pour garder la cohérence nécessaire de l’univers d’une marque, mais elle permet aussi de développer les points de créativité qui sont possibles d’exploiter !
Oui, pour ne pas dénaturer l’image de marque, il est indispensable d'avoir une identité et une charte graphique avant de se lancer dans le design de ton site internet. Le risque si tu n’en as pas : le manque de cohérence graphique et donc le manque de crédibilité.
La charte graphique comprend aussi les règles à utiliser pour le web : tailles des typos, espaces, marges, couleurs à utiliser pour les boutons…
Ton webdesigner sera plus à même de te proposer un design qui reflète ton entreprise si tu lui fournis une charte graphique complète. C’est un support qui sera rassurant pour lui car il lui assurera comment bien appliquer ton identité visuelle.
Globalement, la charte graphique est un document indispensable à avoir si tu veux déléguer une partie de ta communication visuelle.
La charte graphique, c’est le document à garder sous la main pour chaque création graphique de ton entreprise : site web, visuel réseau sociaux, bannière, publicité, print…
À chaque étape de conception, le guide graphique permettra à ta marque de renvoyer la bonne image grâce à des règles précises. C’est le guide de ton identité de marque qui permet d’appliquer avec précision ton univers visuel.
La charte graphique, c’est le document qui te permet de ne pas te tromper. Suivre chacune des règles de cette dernière permet à ton entreprise de renvoyer la bonne image quoi qu’il arrive. À chaque fois que tu te poses une question à propos d’une subtilité de ton identité visuelle : la réponse est dedans.
Les règles sont tellement précises que rien n’est laissé au hasard. Il est impossible de s’éloigner de l’image de marque d’une entreprise si on la suit à la lettre. Ainsi, c’est le document qui permet d’assurer une identité visuelle fidèle à l’entreprise.
Et lorsqu’on sait à quel point la cohérence est le facteur le plus important lorsqu’il s’agit de réputation : on se rend compte à quel point il faut veiller à la bonne application de l’identité d’une marque pour attiser la confiance des consommateurs.
Lorsqu’il s’agit de déléguer, il est indispensable d’avoir une charte graphique en béton. Faire appel à un designer externe pour la création d’un flyer ou de ton site internet, c’est le stress que le designer ne saisisse pas l’essence de ta marque.
C’est là que la charte graphique intervient : c’est le document que tous les designers et graphistes comprennent. Avant chaque projet, les prestataires la lisent en détail. C’est le meilleur moyen pour saisir toutes les subtilités d’utilisation d’une identité visuelle.
C’est toujours un document qui rassure : le designer sait comment utiliser chaque élément de l’identité visuelle.
La charte leur permet d’être autonomes et d’appliquer l’identité avec justesse. Alors c’est LE document à avoir pour déléguer avec confiance.
On confond régulièrement la charte graphique avec le concept d’identité visuelle ou encore avec un autre document indispensable : le brand board. Pourtant, ce sont des documents et concepts très différents et complémentaires !
L’identité visuelle, c’est l’ensemble de tous les éléments visuels d’une identité de marque. Concrètement, ça comprend : le logo, ses déclinaisons, les couleurs, les typographies, les pictogrammes, les textures, les illustrations etc…
Tandis que la charte graphique, c’est le document qui développe les règles pour utiliser ces éléments graphiques.
L’identité visuelle, c’est donc les éléments qui créent l’univers visuel tandis que la charte graphique c’est le guide pour les utiliser. Un peu comme une notice d’utilisation !
Le brandboard, le brand book et la charte graphique sont trois documents complémentaires à avoir absolument pour ton entreprise.
Le brand board est un document d’une seule page : c’est la référence qui récapitule les éléments principaux d’une identité. Il exprime l’ambiance de ton univers de marque. Un peu comme un « résumé » ou un « moodboard » de ta marque.
Le brand book, c’est le document qui récapitule tous les éléments relatifs à l’identité d’une marque d’un point de vue stratégique. Dedans, on retrouve une présentation de l’entreprise, sa mission et valeurs ainsi que ses archétypes stratégiques. Parfois, la charte graphique est intégrée directement dans le brand book. Souvent, un résumé de l’identité suffit.
En bref, le brand board c’est une planche de rappel de ton identité.
La charte graphique c’est le guide d’utilisation de l’identité.
Et le brand book c’est le guide de stratégie de marque de ton entreprise.
Créer sa charte graphique, c’est déterminer toutes les règles graphiques pour chaque élément visuel de ton identité visuelle. Alors avant de mettre en page le document, il faut réfléchir avec attention à chaque possibilité.
Pour chaque aspect, tu dois définir la taille, la couleur, les déformations, ce qu’il est possible de faire mais aussi ce qui est interdit de faire. Pour ça, je te conseille de tester un maximum l’identité visuelle : créer des visuels et analyser les erreurs qui peuvent être commises lors de son utilisation. En expérimentant les fautes, tu pourras mieux cadrer l’identité et expliquer comment bien l’utiliser.
Une fois les règles en place, tu pourras mettre au propre le tout dans un document dédié.
Si tu as été accompagné pour créer ton identité visuelle, à priori tu devrais avoir tous les éléments pour créer la charte graphique. Mais si ce n’est pas le cas, tu vas devoir veiller à avoir effectué les choses suivantes :
Avant de rédiger quoi que ce soit, il faut vérifier ce que tu as. Pour ça, voici quelques questions :
Le but est de faire le point sur la situation avant de te lancer dans la rédaction d’un long document. Histoire de ne pas refaire le travail 6 mois plus tard.
Avoir des couleurs et un logo c’est bien. Mais sans stratégie ça ne rime à rien. Si ton identité visuelle a été faite à la mano sans stratégie, ne te lance pas dans la création de ta charte graphique. C’est la garantie de perdre ton temps dans un document qui sera obsolète dans moins de 3 mois.
Le but d’une stratégie de marque : c’est d’avoir des fondations solides pour ton branding. C’est de combler le « gap » entre ta cible et ton entreprise. C’est renvoyer la bonne image grâce aux bons outils. Et surtout, elle permet d’avoir une vision long terme. Avec, tu ne changeras pas à nouveau d’identité visuelle dans 2 semaines.
Alors avant de créer ton identité visuelle : tu dois te concentrer sur les fondations.
Une fois que ces 5 piliers sont déterminés, tu peux te lancer dans la création d’une identité visuelle mémorable. La charte graphique vient encore après.
Une fois la stratégie bien établie, il faut que tu t’assures d’avoir une identité bien développée avant de rédiger ta charte graphique. Avoir un logo ne suffit pas.
Excit les banques d’éléments visuels gratuits : crée des éléments uniques qui te permettront de faire la différence. Le but est de développer un univers visuel qui transmet les bons messages.
Assure-toi d’avoir des éléments visuels créés sur-mesure pour ton entreprise. Ça demande une certaine expertise afin d’user des bons codes et de renvoyer la bonne image. N’hésite pas à t’entourer de spécialistes en branding pour faire ta stratégie de marque et ton identité visuelle.
Et surtout : ne te base pas sur tes goûts personnels pour créer une identité. Le but de toute entreprise est d’attirer des prospects qualifiés. Avoir une identité visuelle qui te plait, c’est bien. Avoir du CA qui rentre, c’est mieux. C’est pourquoi un regard extérieur professionnel est fortement recommandé.
Le tout, c’est de t’assurer que ton identité visuelle est assez riche avant de passer à l’étape de rédaction !
C’est le designer qui a créé l’identité visuelle. Lorsque tu fais appel à un pro pour ton branding, il est toujours inclus dans la prestation la création de la charte graphique. Tout simplement parce que le designer qui a créé tous les éléments visuels est le plus à même de savoir quelles sont les bonnes et mauvaises pratiques de ses créations.
Il connaît déjà le projet, il a construit l’image par lui-même et il a testé l’identité : c’est la personne la plus qualifiée pour créer la charte de ton entreprise.
Si tu as créé ton identité seul, c’est donc toi qui prends le rôle du designer. Tu peux donc rédiger la charte graphique par toi-même. Je te conseille tout de même de ne pas hésiter à demander l’avis d’un professionnel pour vérifier que ton travail est pertinent et que ton identité aide vraiment tes objectifs business.
La charte graphique est composée de plusieurs grandes parties : le logo, les couleurs, les typographies, les éléments visuels, ainsi que les spécificités des différents supports d’une entreprise (web, print…).
Pour chaque catégorie, il faut développer un maximum les règles d’utilisation pour guider au mieux ceux qui utilisent l’identité en question.
Un logo n’existe jamais seul. Dans cette partie, il faut présenter le logo : sa signification, justifier les choix graphiques, éventuellement préciser la police utilisée.
Et présenter aussi ses déclinaisons : quand utiliser telle déclinaison, sur quels supports, quel type de contenu. Par exemple : utiliser le logo icône pour le favicon du site et pour les photos de profil des réseaux sociaux de l’entreprise.
Aussi, on précise dans cette catégorie quelle variation de couleur du logo utiliser en fonction du fond. Par exemple : sur fond foncé, utiliser le logo monochrome blanc. Le tout est d’utiliser la version du logo la plus lisible possible dans toutes les circonstances. Il faut donc développer chaque possibilité et cadrer le tout pour assurer la reconnaissance du logo.
C’est aussi dans cette partie qu’on parle des tailles minimales et maximales des logos en fonction des supports ainsi que de la zone de protection de ce dernier. Le but est encore une fois de lui assurer une bonne lisibilité et de lui garantir de ne pas être empiété par d’autres éléments visuels parasites.
Enfin, on développe les « interdits » avec le logo. Ce qu’il ne faut surtout pas faire, au risque d’empiéter sur l’image de marque. Par exemple : ne pas tourner le logo.
Dans la partie des couleurs, il faut présenter les couleurs dans leur individualité mais aussi ce qu’elles représentent dans leur ensemble : quelle est l’ambiance qui en ressort ? Le message qui est transmis grâce à ces combinaisons ?
Une fois que la palette est présentée, il est temps de déterminer la catégorie de chaque couleur : les couleurs signatures, les couleurs secondaires et les couleurs tertiaires.
Dans un second temps, il faut préciser le code hexadécimal de la couleur, ainsi que les valeurs RVB et CMJN de la couleur. Ce sont des valeurs importantes pour pouvoir les utiliser avec justesse sur tous les supports. Aussi, je te conseille de trouver le Pantone correspondant à chaque couleur. C’est souvent utile lorsqu’on veut imprimer certains supports.
C’est aussi ici qu’il faut déterminer le rôle précis de chaque couleur. Est-ce que le bleu peut-être utilisé en tant que fond ? Mais aussi en tant que titre ? Peut-on l’utiliser en dégradé avec le jaune ? En bref : il faut déterminer avec précision leur utilisation.
Ensuite, il faut inclure la « pondération ». Concrètement, il s’agit du pourcentage de chaque couleur pour un seul visuel. En fonction des identités visuelles, il peut y avoir plusieurs pondérations pour s’adapter à tous les supports.
Enfin, on détermine aussi dans cette partie les combinaisons colorimétriques qui matchent. En fonction des différents fonds, on donne des exemples qui vont bien ensemble et qui respectent le rapport de contraste. Le but est de proposer des combinaisons de couleurs qui permettent une bonne lisibilité des textes et des éléments visuels en toute circonstance.
Dans cette partie, on découvre la gamme typographique de l’identité visuelle. On commence toujours par expliquer les choix graphiques, quelles sont les émotions véhiculées et dans quel but ces typographies ont été choisies.
Ensuite, on présente chacune des typographies en détail avec des exemples d’application. Le but est qu’on se rende compte de son impact. On détermine donc la police d’écriture principale secondaire et tertiaire (s’il y en a 3). Il est aussi important d’indiquer les typographies de substitution pour le web.
Pour chaque typographie, on détermine son rôle : est-ce qu’on peut l’utiliser pour les titres ? Les sous-titres ? Ou le corps de texte ?
Ensuite, il est temps de déterminer la hiérarchie globale des typographies. On précise pour chaque niveau de hiérarchie : le nom de la typographie en question, la graisse (light, italique, gras, normal), en majuscule ou minuscule…
Puis on détermine les différentes tailles pour chaque typo et supports : pour le site web, les réseaux sociaux et le print.
Pour chaque aspect, il est important de mettre des exemples d’application des concepts et aussi de montrer ce qu’il ne faut surtout pas faire.
Les éléments visuels permettent d’apporter de la personnalité à l’identité visuelle en question. Il est donc important de développer des règles précises pour chacune des éléments.
Il est difficile de donner des conseils précis pour chaque type d’élément visuel, mais globalement, il faut montrer ce qu’il est possible de faire et ce qui est interdit.
Je te conseille de présenter l’asset ainsi que son rôle (décoratif, instructif, permet de guider le regard…) et de développer son utilisation. Par exemple : combien d’élément visuel dans un même visuel, s’ils peuvent se superposer ou non, s’il faut faire attention à un aspect en particulier pour que l’harmonie globale soit cohérente.
Le tout encore une fois : c’est d’être le plus précis possible pour ne rien laisser au hasard.
Un aspect important à développer : l’utilisation des photographies dans l’identité visuelle. Il faut développer le type de photo utilisées (que des images avec des humains, photos abstraites, gros plans…) et l’énergie qui en ressort (enjoué, corporate, ambition).
Mais ce n’est pas tout ! Il faut aussi préciser le traitement de ces dernières. Est-ce qu’on y applique un filtre en particulier ? Est-ce que les photos sont utilisées en brut ou bien doit-on les recadrer ? (Par exemple, arrondir les bords, ou mettre les photos dans des formes…).
Aussi, il est préférable de préciser comment elles interagissent avec le reste des éléments : est-ce que du texte peut se glisser par-dessus, ou est-ce qu’il faut ajouter une cartouche ? Est-ce que les éléments visuels peuvent empiéter dessus, ou passer en dessous ?
Encore une fois, n’hésite pas à donner des contre-exemples pour appuyer tes propos.
Un aspect à ne surtout pas laisser de côté : les spécificités web de ton identité visuelle. Le site web est un support interactif pour lequel il faut penser à plusieurs choses.
Par exemple : la forme des boutons. Arrondis, carrés, linéaires… Il faut déterminer leur design et leur taille.
Aussi, il faut développer comment ils évoluent au survol de la souris ou lors du clique (changement de couleur, animation, changement de taille).
Il faut également développer les règles au niveau des marges et des colonnes du site pour une bonne cohérence sur toutes les pages. Sans oublier la hiérarchie des textes (qui peut-être déjà développé dans la catégorie « Typographie »).
Tu peux aussi inclure certaines parties de l’interface, comme des bars de progression, des cartes spécifique ou encore le menu.
Plus il y a d’élément dans le kit UI, plus il sera simple de développer le design de ton site internet.
Toute entreprise a divers supports de communication. Pour chacun d’entre eux, je te conseille de spécifier les règles spécifiques au support en question.
Par exemple, pour les stories Instagram, tu peux spécifier un cadre de X pixels dans lequel le texte doit apparaître : cela permet de s’assurer que le texte ne sera pas affecté par l’interface de l’application.
Pour le print, tu peux aussi indiquer le nombre de fond perdu et de marge attendues.
Chaque support peut avoir ses propres règles. Alors il est important d’avoir en tête tous les canaux de communication d’une entreprise avant de se lancer dans la rédaction de la charte graphique !
On retrouve parfois des choses surprenantes dans les chartes graphiques. Il arrive souvent que l’on retrouve le ton de voix. Ce n’est pas une erreur, mais c’est à mon sens quelque chose qui serait plus pertinent de mettre autre part.
Ça ne sert à rien d’encombrer la charte graphique de catégories inutiles. La charte graphique récapitule les règles uniquement visuelles d’une identité. Ainsi, tout ce qui est audio, rédactionnel ou relatif à la personnalité de la marque, n’a pas besoin de figurer dans la charte.
Le mieux c’est d’intégrer ces éléments au brand book ou dans le guide de stratégie de marque.
Pour te guider, je te donne 5 exemples de chartes graphiques qui sont à mon sens, bien faites et complètes.
On commence par Warner Bross qui nous proposent une identité bien développée comme on les aime. Des exemples, des contre-exemples : c’est hyper inspirant !
Ensuite, dans un tout autre registre, on a les Brand Guildesines de Discord qui sont très complètes.
La charte graphique de Matter est aussi excellente et très accessible : seulement 34 pages très précises.
On enchaîne avec l’identité de France TV qui peut donner mal à la tête, mais qui est siii intégrale !
Et enfin, la charte de L’Université de Bordeaux, un vrai guide pour les supports print !
Au fil des mois et des années, il est possible qu’il soit nécessaire de faire évoluer légèrement l’identité visuelle ou bien de l’enrichir pour la rendre encore plus unique. Lorsqu’il y a des évolutions comme celles-ci, il est important de changer ou d’ajouter certains points à la charte graphique.
L’objectif est de mettre à jour les règles graphiques au fur et à mesure du temps afin que la charte soit toujours d’actualité. Ainsi, la charte graphique n’est pas un document figé dans le temps. Elle peut changer sans qu’il n’y ait de refonte totale de l’identité visuelle.
Par exemple, la charte graphique peut-être mise à jour si ton entreprise sort une sous-marque ou un podcast qui a ses propres éléments visuels. Il est alors important d’ajouter une section qui spécifie les règles graphiques qui en découle. Les modifications sont souvent mineures et n’empiètent pas sur les règles déjà établies.
Attention à ne pas trop modifier les règles graphiques déjà établies : cela risquerait de rendre l’identité visuelle incohérente et de perdre en puissance d’image de marque pour ton entreprise.
Si tu remarques que beaucoup de changements sont faits, il est sûrement temps de s’interroger sur la pertinence de l’identité visuelle actuelle. Reflète-t-elle la bonne image ? La stratégie de marque est-elle toujours d’actualité ? Ne serait-il pas temps de rebrander entièrement l’image de marque ?
En fonction des réponses, il est peut-être temps d’effectuer une refonte de l’identité visuelle de ton entreprise.
Rédiger une nouvelle charte graphique de zéro, c’est le fruit de la création d’une nouvelle identité visuelle. La volonté de faire évoluer une identité visuelle ou de la changer du tout au tout peut être motivée par plusieurs raisons :
Plus une entreprise grandit, plus ses ambitions changent. Beaucoup de choses peuvent évoluer à ce moment-là : la cible, les valeurs, ou encore le positionnement global.
Il faut donc faire un point sur la stratégie de marque globale : comment faire pour aligner le gap entre la cible et les objectifs business de l’entreprise ?
C’est le moment de revoir branding de l’entreprise en faisant le point sur les fondations de l’entreprise (vision, mission, valeurs), le marché (concurrence, cible, positionnement) et aussi la personnalité de la marque (archétype de marque, ton de voix, identité visuelle).
La conséquence directe d’un changement de stratégie de marque est donc indéniablement la refonte de l’identité visuelle pour qu’elle soit alignée aux objectifs de l’entreprise.
Une fois la nouvelle identité crée, il en va de soit qu’il faut créer une charte graphique adaptée à cette dernière !
Parfois, les motivations qui poussent à changer d’identité visuelle ne sont pas structurelles ni liées à un bouleversement dans l’entreprise. Si cela fait 10 ans que l’entreprise n’a pas fait évoluer ses designs, il est possible qu’elle renvoie une image dépassée et vieillotte.
Il faut faire attention à ne pas renvoyer une image obsolète pour rester sur le devant de la scène. Les codes du design évoluent assez vite, et un site internet qui n’use pas des codes modernes ne donne pas confiance.
Alors il peut être stratégique de moderniser l’identité : soit en la modifiant et en la mettant au goût du jour, soit en la revoyant complètement.
C’est pourquoi il est important à ce moment-là de rédiger à nouveau une charte graphique qui explique comment user avec justesse de la nouvelle identité.
L’identité visuelle d’une entreprise peut aussi évoluer afin de renvoyer une image à la hauteur de la transformation qu’elle subit. Avoir un grand mouvement de recrutement, une restructuration complète de l’entreprise ou encore faire une levée de fonds peut être une bonne motivation pour redorer son image.
Il est stratégique de vouloir devenir une entreprise attractive : pour cela, rien de mieux que de travailler son image pour attirer de nouveaux collaborateurs. Ainsi, changer d’identité visuelle peut aussi être pertinent si l’objectif est de faire grandir l’entreprise en interne.
En changeant d’identité et en rédigeant une nouvelle charte graphique, l’entreprise peut montrer visuellement son évolution et son nouvel impact dans son marché.
Tu ne trouveras jamais le prix d’une charte graphique brut sur internet. Déjà parce qu’une charte graphique se vend rarement seule. Souvent, on inclut aussi le travail de rebranding qui va avec.
Dans ce cadre-là, on retrouve de tout : 1000€ comme 25 000€ en fonction des projets. Pourquoi une telle différence ?
Déjà car en fonction des prestations, il n’est pas inclus le même nombre de chose. Il faut faire attention aux rendus inclus, à l’expérience et à la qualité des créations.
Aussi, il y a 3 facteurs qui influencent le prix d’une prestation de rebranding : la taille de l’entreprise, le type de prestataire et la durée du contrat de cession de droit.
Les prix d’un rebranding et sa charte graphiques dépendent de l’influence de l’entreprise en question. Plus l’entreprise est grande, plus l’image sera diffusée à grande échelle. Le prix qui en découle est donc plus élevé.
Aussi, plus l’entreprise est développée, plus il y a de supports à envisager et d’aspects à prendre en compte pour la création de la charte graphique. Ainsi, la rédaction de la charte graphique de Nike sera plus conséquente que la création de la charte d’un solopreneur. Il y a donc une différence de prix logique à cela.
Les prix d’une agence ne sont pas les mêmes que les prix d’un freelance. Ainsi, l’investissement de l’entreprise dans son image dépend aussi du choix du prestataire. Les agences facturent souvent entre 10 et 20 000€ un projet d’identité visuelle. Tandis que les freelances comme moi proposent des prix plus abordables.
Il n’y a pas le même nombre de personnes impliquées dans le projet. Et souvent il n’y a pas le même type d’expertise (par exemple, une agence peut-être spécialisée dans la création de branding dans le milieu de la restauration).
Chaque création est soumise aux droits du Code de la Propriété Intellectuelle. Concrètement, même si tu paies un designer pour créer un logo, cela ne te confère pas les droits d’utiliser ce logo. Il faut qu’un contrat de cession de droit soit signé par les deux partis pour acquérir les droits d’utilisation d’une création.
Ce contrat est soumis à plusieurs règles. Il doit expliciter les droits patrimoniaux qui sont cédés, l’étendue (souvent c’est « le monde » à partir du moment où l’entreprise a une présence en ligne) et la durée du contrat.
Cette durée peut avoir une influence significative sur le prix de la cession. Plus les droits sont cédés pour longtemps, plus le prix de la cession est élevé. Dans tous les cas, est possible de renouveler le contrat lorsqu’il approche de l’expiration.
Alors il vaut mieux viser moins que plus, pour ne pas jeter de l’argent par les fenêtres.
Il faut faire attention à ce qu’on appelle par « charte graphique ». Parfois, certains freelances proposent des prestations d’identité visuelle incluant la création d’une charte graphique qui n’est est pas une. Spoiler alerte : si le rendu de la charte fait moins de vingt pages, c’est qu’il y a un problème.
Alors avant de signer auprès d’un designer, assure-toi des rendus qu’il effectue et demande lui des exemples de chartes déjà réalisées. Comme ça, pas de mauvaises surprises : tu n’as pas envie de te retrouver avec un document inutile qui présente simplement les éléments de ton identité visuelle.
Grâce à cet article, tu sais que le rôle d’une charte graphique est de donner les règles précises pour l’utilisation de ton identité visuelle. Alors tu sais reconnaître une « vraie » charte graphique d’une fausse.
Je ne peux pas donner des chiffres précis pour tout le monde, en revanche je peux te parler de ce que je propose.
De mon côté, je ne me contente pas seulement de rédiger une charte graphique. Je propose des prestations de création d’identité visuelle complète, qui inclut la stratégie de marque. Parce qu’une jolie identité visuelle, ça ne sert à rien. Ce qui est important, c’est qu’elle serve tes objectifs business.
C’est pourquoi j’ai mis en place tout un process pour la création de ton identité visuelle :
Je commence toujours par la partie stratégique. C'est pourquoi mes prestations commencent par 3 visios : des ateliers afin detravailler la stratégie de manière ludique.
Ce sont des appels durant lesquels on creuse les fondements de ta marque. En parallèle, je mets ma caquette de détective pour faire un travail de recherche afin d'affirmer ou infirmer nos hypothèses.
Le but de ces recherches : créer une stratégie de marque en béton pour renvoyer la bonne image. Une fois l'investigation effectuée, je mets tout en commun pour créer ton guide de stratégie de marque.
Une fois la stratégie établie : on sait où on va. La partie de création est en route : je commence par des recherches graphiques en corrélations avec la stratégie et propose une première direction visuelle à travers un moodboard.
Une fois la piste validée, c'est l'heure de retrousser les manches et de faire des croquis. Je crée deux propositions d'univers visuels qui correspondent à la stratégie établie. Logo, typo, couleurs, pictogrammes, textures...
Je développe tout et présente les deux propositions dans un document détaillé. Le but : que tu puisses te projeter avec les deux identités afin de faire un choix.
Une fois une piste sélectionnée, on affine pour avoir l'univers de marque par-fait ! Puis je décline chaque élément visuel dans chaque couleur et format adéquat.
Et je peux enfin passer à la rédaction de la fameuse charte graphique ! Au final, elle arrive assez tard dans la prestation. C’est vraiment la conclusion de toute création d’identité !
Enfin, dans un dernier temps je m'occupe des comandes en plus : templates de posts pour les réseaux sociaux, maquette de site internet, flyers... Le but est de déployer l’identité sur tous les supports.
Puis c'est l'heure des rendus ! Je tri et range chaque élément à sa place, puis c'est à toi de jouer ! J'inclus toujours dans mes prestations, 2 semaines de suivi pour être sûre que tu prennes bien l'identité, puis tu deviens très vite autonome ! Je donne tous les éléments nécessaires au bon déploiement de l'identité !
Et ça, je le fais à partir de 1900€. Si tu veux en savoir plus, je te laisse regarder les détails de ma prestation de stratégie et d’identité visuelle.
Ainsi, la charte graphique n’est jamais un document isolé. Il va de paire avec la création d’une identité visuelle mémorable et sur-mesure. C’est le document à garder sous le coude pour renvoyer la bonne image et déléguer avec tranquillité !
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